LOUP-GAROU PARKING est la rencontre des arts plastiques, du théâtre, de la danse et de la musique. Renaître animal est une trilogie qui traduit le regard d'une enfant qui rêve sur les animaux disparus du Paléolithique. Le songe du rhinocéros laineux et L'ours du Muséum en sont les deux premiers volets. L'île de Wrangel contera la fin des mammouths, mégacéros, ours et lions des cavernes.

Actions culturelles


action culturelle en milieu scolaire autour de la création Renaître animal dans le cadre du compagnonnage du centre Odradek/Pupella-Nogues

Projet : Atelier d’écriture scénique et initiation au jeu masqué avec marionnettes pour des élèves de primaire (CP à CM2), proposé par Coralie Lèguevaque, directrice artistique de Loup-garou parking.

Point de départ : La scène des rhinocéros affrontés sur le panneau des chevaux de la grotte Chauvet


Dispositif

5 séances de 2 heures consécutives sur une semaine (matinées ou après-midi)
  • Première séance, avec toute la classe : Elle débutera par le visionage d’images de la grotte Chauvet sur un grand écran si possible, accompagné de quelques informations sur cette grotte et sur ceux qui y ont effectué les peintures et gravures. L’immersion dans cet univers se focalisera ensuite plus précisément sur le panneau comportant les deux rhinocéros affrontés. Le but est de questionner les enfants sur ce qu’ils voient, et ce qu’ils imaginent comme explication à cette scène, présentée telle une énigme. Les différentes idées et propositions serviront à la formulation d’un récit, conçu avec les enfants, et que je séquencerai en 4 épisodes. En fin de séance, je désignerai 4 groupes d’environ 6 enfants (pour une classe de 24 élèves par exemple). 
  • Deuxième séance, avec 1 groupe : Écriture scénique de l’épisode 1, puis tournage de la séquence en fin de séance (2 min environ). 
  • Troisième séance avec 1 groupe : Écriture scénique de l’épisode 2, puis tournage de la séquence en fin de séance (2 min environ). 
  • Quatrième séance, avec 1 groupe : Écriture scénique de l’épisode 3, puis tournage de la séquence en fin de séance (2 min environ). 
  • Cinquième séance, avec 1 groupe : Écriture scénique de l’épisode 4, puis tournage de la séquence en fin de séance (2 min environ).


Mise en oeuvre : 

Une bâche noire couvrant un mur et le sol, tel un vélum photographique, en guise d’espace de jeu et de captation sera installée au préalable, un costume avec un code couleur aura aussi été défini pour toute la classe (exemple : tous en jean et t-shirt rouge). Deux rhinocéros (masques-marionnettes), prêtés par Loup-garou parking ainsi que des masques neutres blancs seront mis en jeu. À partir d’exercices corporels, puis d’improvisations, l’objectif est d’amener les enfants (masqués et manipulateurs des têtes de rhinocéros), à ressentir des qualités de mouvement, à traduire leurs sensations par des geste simple et précis, dans un jeu dénué d’intention psychologique : éprouver la marche, puis différentes qualités de marche, éprouver le regard, puis différentes qualités de regard, éprouver la rencontre, puis différentes qualités de rencontres... Pour petit à petit rentrer dans la narration, à travers un enchaînement corporel et muet. La chorégraphie qui se dessinera ensemble sera répétée et affinée plusieurs fois avant d’être filmée en fin de séance en un seul plan-séquence d’environ deux minutes. PS : un éclairage approprié sera sûrement nécessaire. 

Objectif : 

La création d’une pièce courte, dont un film destiné à être diffusé ultérieurement à toute la classe, sera la trace. Il serait l’interprétation d’enfants du vingt-et-unième siècle d’une oeuvre d’art pariétal datant de 36000 ans.



Dessins dansés 
Atelier artistique mêlant les arts plastiques et la danse

pour des enfants/élèves de CM1 à l’école élémentaire Georges Lapierre à Tournefeuille

Proposition 

C’est à partir de ces sensations que nous souhaitons concevoir un atelier à la frontière entre les arts plastiques et la danse. Le dessin en grand format produit par les mouvements du corps tout entier, dans une démarche chorégraphique, en est la base. Le déroulement de l’atelier consistera en des allers-retours permanents entre ces deux pratiques, afin de créer au fil des séances une fresque collective, sorte de palimpseste abstrait de nos «dessins dansés». 

Mise en œuvre 

L’atelier commencera par une performance (20 min env.) de la danseuse (Coralie Couget) : les enfants sont invités à s’asseoir autour d’une grande feuille de papier blanc fixée au sol (minimum 3m x 6m). Coralie est allongée dessus, immobile, tenant dans ses mains des craies grasses. Chacun de ses mouvements, au sol, puis debout, laissera une trace sur le papier. À la fin de la performance, une grande esquisse sera réalisée. Ce dessin sera la base de la fresque collective que les enfants vont réaliser. Aucune explication n’est souhaitable, au contraire, tout doit passer par le mouvement, l’imaginaire corporel, et le caractère immersif du dispositif. Le silence ou un accompagnement musical sera nécéssaire. Nous nous appuierons sur des consignes simples, pour les inviter individuellement à investir cet espace : Marcher sur le papier en suivant les traits déjà existants, ou en les évitant, d’abord sans craies, puis avec des craies en main. Dessiner les contours de son propre corps, tout en bougeant pour y arriver ! Choisir une place dans le dessin pour prolonger, enrichir ou effacer une trace. Reproduire de petits enchaînements corporels, qui créeront des motifs répétitifs. Bref, les pistes à explorer sont multiples. L’essentiel est de rester dans un processus mental spécifique : on imagine les mouvements du corps, on les réalise, et le dessin est une surprise. L’atelier se déroulerait sur cinq jours consécutifs, 2 heures le matin et 2 heures l’après-midi : Soit 10 heures d’intervention avec les enfants (dont 7 heures à deux intervenants) + 10 heures de préparation correspondant à l’élaboration du projet en amont (recherches, rédaction, rendez-vous...) ainsi que la préparation du lieu, du support et des outils, l’échauffement, avant chaque arrivée des enfants (1heure).

Objectif 

Cet atelier a pour objectif d’éprouver les interactions entre les notions d’espace, de corps et de dessin, et plus largement, à sensibiliser les participants à ce qu’est une démarche artistique transversale. Concrètement, il aboutira à la production d’un dessin collectif de grand format, où se répondront et se tisseront les propositions de chacun, dans une composition d’ensemble. Ce dessin pourra être exposé.


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